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Un diocèse sans frontières

L’aumônerie militaire catholique a été instituée par la loi du 8 Juillet 1880, confirmée par la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905 et la Constitution Française. En effet, l’État laïc doit assurer la liberté d’exercice de culte à ceux qui en sont privés. C’est le cas des militaires soumis aux astreintes liées à leur mission.

Le Diocèse aux Armées Françaises, érigé en 1986 par Jean Paul II sur l’ancien vicariat aux armées, est l’ordinariat militaire pour la France. C’est la structure canonique de l’aumônerie catholique des armées françaises, qui l’anime spirituellement et lui apporte ses compétences propres.

L’évêque aux armées est aumônier en chef du culte catholique, nommé par le Pape avec l’accord du gouvernement français. Il conduit son diocèse secondé d’un vicaire général et d’un aumônier en chef adjoint par armée. La cathédrale du diocèse est Saint-Louis des Invalides.

Servir la force d’âme des armées

200 aumôniers auprès des militaires : prêtres, diacres ou laïcs, hommes ou femmes, ils sont envoyés par le Diocèse aux Armées françaises, pour porter au cœur des Armées soutien moral, dimension spirituelle et conseil au commandement.

Le militaire, en ayant choisi de se mettre au service du pays, doit affronter des situations de guerre déshumanisantes. Sa famille supporte aussi les conditions de vie propres à l’engagement militaire, telles que l’absence prolongée et le déracinement géographique. Cette spécificité du métier des armes est la raison d’être de l’aumônerie militaire :

Accompagner humainement et spirituellement les militaires et leur famille

Ecouter, soutenir, éclairer sur les bases comme sur le front

Apporter la paix du cœur au milieu des convulsions de ce monde

Témoigner du Christ dans le plus grand respect des consciences

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Aumôniers militaires sur tous les terrains

« Qu’attendre de l’aumônier ? Un donneur de sens, un expert en humanité et qu’il incarne le Christ, c’est à dire qu’il incarne la bonté, l’abnégation, la sérénité, l’abandon par amour. Qu’il soit le visage du Christ aux portes de l’enfer. »

Amiral Gillier

Militaire en vertu d’un contrat, prêtre, diacre ou laïc, homme ou femme, l’aumônier a choisi de passer l’uniforme et d’intégrer l’institution militaire pour porter Dieu au cœur du métier des armes.

D’un grade unique d’aumônier et placé hors hiérarchie pour une plus grande proximité, sa tâche est d’être auprès de tous les militaires, pour écouter, conseiller et soutenir.

En charge des âmes qui se confient à lui, il a vocation à œuvrer à l’unification de l’homme, à l’ouvrir à la dimension spirituelle et à proposer offices et prières à ceux qui le désirent.

Conseiller au commandement, l’aumônier tient ce rôle par ses relations tissées avec les uns et les autres, et sa capacité à établir des liens de vérité et de confiance avec le chef.

Padrés de demain, de jeunes séminaristes se préparent à être ordonnés prêtres au service du diocèse aux Armées, à l’issue d’un cursus intellectuel, spirituel et militaire de 8 ans.

Jeune diocèse, aumônerie historique

Des clercs accompagnant « l’ost »  pour les besoins du service divin : en 742, l’édit de Carloman officialise la présence de clercs au sein des armées, déjà attestée depuis l’empereur Constantin.

 

Des aumôniers militaires permanents : à la fin du XVIème siècle, on constate leur présence permanente auprès des régiments. Chaque citadelle possède sa chapelle ; ainsi sera construite l’église de l’Hôtel des Invalides.

L’institution de trois aumôneries : en 1880, pour adapter l’aumônerie militaire à la logistique croissante des conflits armés, l’armée française institue les aumôneries catholique, juive et protestante. Cette loi est confirmée lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905.

Naissance d’un diocèse : en 1986, Jean-Paul II transforme le Vicariat aux armées en Ordinariat. Son dessein est de soutenir la vocation spécifique du militaire : celle de sentinelle qui regarde au loin pour maintenir ou restaurer la paix.